Les bénévoles, coordinateurs et administrateurs de Lire et faire lire, ainsi que Nadia Bellaoui, secrétaire générale de la Ligue de l'Enseignement, et Marie-Andrée Blanc, présidente de l’UNAF, ont participé à cette cérémonie de mobilisation à l'Institut de France le 17 octobre 2017, en présence des académiciens et des écrivains du comité de soutien de Lire et faire lire.
Accueilli par d'Hélène Carrère d'Encausse, Secrétaire perpétuel de l'Académie française, le ministre Jean-Michel Blanquer a invité chacun à agir pour la réussite des élèves. Erik Orsenna, ambassadeur du livre nommé par la ministre de la culture, Alexandre Jardin et Michèle Bauby-Malzac pour Lire et faire lire, les représentants de l’Association des Maires de France et de l’Association des Maires Ruraux de France ainsi que l’académicienne Danièle Sallenave ont témoigné de leur engagement en faveur de la lecture.
Afin de recruter de nouveaux bénévoles de Lire et faire lire, les auteurs ont répondu aux questions de la presse quotidienne régionale qui s’associe à cette initiative. Ainsi Zep dans Nice-Matin, Daniel Pennac dans la Voix du Nord, Jean-Christophe Rufin dans le Télégramme, Alexandre Jardin dans Le Parisien, Bernard Werber dans La Dépêche du Midi, Irène Frain dans La Nouvelle République du centre, Philippe Meyer et Philippe Vandel dans La Montagne…. ont incité les lecteurs à rejoindre Lire et faire lire.
L’enjeu est d’importance. Pour Alexandre Jardin « Il faut qu’on fabrique un pays de lecteurs et que tous nos petits, dans toutes les maternelles, aient, progressivement, des retraités qui viendront leur lire des histoires, pour qu’ils entrent en CP avec un vocabulaire étendu. Il faut que la société aide l’école. C’est notre école. Si elle réussit, on réussit. Si elle échoue, on échoue. »
Remerciant le ministre de l'éducation de la reconnaissance qu'il apportait à notre programme, Michèle Bauby-Malzac, présidente de Lire et faire lire poursuivit « Lire et faire lire s’engage avec enthousiasme dans cette large mobilisation pour la lecture. Aujourd’hui nous souhaitons aller beaucoup, beaucoup plus loin et amplifier notre action, en particulier en maternelles et en CP, avec l’ambition d’atteindre un million d’enfants. Et il faudra pour cela compter sur plusieurs milliers de nouveaux bénévoles.
Cet objectif ambitieux ne pourra être réalisé sans moyens conséquents. Car bénévolat ne veut dire ni amateurisme, ni improvisation, ni gratuité. Nos intervenants ont en effet besoin d’un véritable programme de formation à la littérature jeunesse et à la lecture à voix haute. Nous avons donc plus que jamais besoin de soutien. De celui de nos partenaires institutionnels, aux premiers rangs desquels le ministère de l’Éducation nationale bien sûr, celui de la culture, des collectivités territoriales mais celui aussi de nos actuels mécènes qui je l’espère seront rejoints par de très nombreux autres. »