En présence d'une classe d'élèves de Grande section de l'école maternelle du Château des Rentiers (75013) et de bénévoles de l'association, Marie-Claire Pleros, libraire de L’Arbre à lettres à Bastille, a échangé avec l'auteur et l'illustratrice lauréats sur la conception de ce livre. La parole a ensuite été donné aux enfants qui avaient préparés des questions : « Pourquoi l'oiseau n’est pas sorti du camion ? ; Pourquoi l'oiseau noir ne sait pas voler ? ; Comment vous avez eu l'idée d'écrire le livre Les oiseaux ? ; Pourquoi sur des pages il n'y a pas d' "écritures" ? Est-ce que c'est pour réfléchir ou imaginer ? ».
Les élèves avaient préparé leur venue en :
- arborrant tous une plume de couleur en hommage à ces « oiseaux »
- apportant un oiseau de papier confectionné pour l'occasion
- apprenant trois poèmes, récités pour les personnes présentes
- réalisant un cadeau pour Germano Zullo et Albertine : un livre intitulé Merci dans lequel ils avaient dessiné leur moment préféré de l’histoire
Leur présence a donné une ambiance particulièrement émouvante à cette cérémonie, à l’image des émotions autour de l’écriture de l’album et des lectures partagées …
Enfin, les bénévoles ont témoigné sur leurs séances de lecture avec l’album Les oiseaux en rapportant les mots et réactions des enfants de tout âge.
Quelques chiffres sur cette édition :
67 départements mobilisés
821 bénévoles inscrits
311 lots de 4 livres diffusés
367 votes enregistrés
9915 enfants
3 partenaires : MAIF, MGEN, Fonds Decitre
Témoignage de Jacqueline, lectrice intervenant à l'école Ferdinand Flocon à Paris, le mardi et jeudi à la pause méridienne, suite à la remise du Prix Poésie des lecteurs Lire et faire lire :
"J'ai ensuite retrouvé un groupe (8) enfants (un garçon et 7 filles de niveau CE2). Je leur ai appris la nouvelle : oiseaux avait gagné le prix. Ceux qui avaient voté manifestèrent leur joie. Et puis, comme deux filles ne connaissaient pas le livre, j'ai ouvert et tourné les pages lentement dans un grand silence. Ils ont spontanément lu le texte ensemble. Et sur la dernière phrase, m'est venue à l'esprit la chose suivante : après leur avoir demandé leur âge... tous ont répondu avec fierté 8 ans, 9 ans, je leur ai proposé de redire cette phrase et leur ai demandé solennellement (le sentiment de bonheur qui demeurait, sans doute) de mémoriser cette belle phrase et de s'en souvenir toute leur vie. “Un seul de ces petits détails suffit à changer le monde”. Ils l'ont volontiers répétée, je ne sais pas, une, deux fois, peut-être plus. Et tout à coup, l'une des filles, Fatumata, chuchote en me regardant : “le petit détail, c'est comme toi”. Je la regarde me demandant ce qu'elle voulait dire. Elle a repris très décidée : “Oui, comme toi, tu es le petit détail qui change notre monde”. Alors là ! Fatumata, tu veux dire que... je change ton (votre) monde ? Elle acquiesça : Oui. Et les enfants étaient d'accord, très visiblement."